Queen

Coucou :)
Voici Queen, un roman de jeunesse !
Et oui, j'ai essayer de reformer un peu l'histoire de la "Miss" du lycée.
Enfin, c'est de l'inventé, mais perso, je l'aime bien :)

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Chapitre I : Je me bats pour le titre de reine.



C’est la rentrée aujourd’hui. J’ai un bon pressentiment, pas pour mes résultats.. Pour une certaine élection qui doit se dérouler. Chaque année, on élit la Reine du bahut. Elle est respectée par la principale (c’est elle qui a proposé ce terme), et peut faire ce qu’elle veut. Le but ? Voir si, malgré nos libertés qui ne nous oblige pas à respecter le règlement, on l’applique tout de même, ce qui nous rendrait un grand respect, à partir de 3 ans consécutifs, de la part des autres élèves.



- Helena, ma chérie, lève toi, il est l’heure.
Pour me lever, on peut dire que je suis décidée ! Je sautes presque de mon lit, pour atteindre à toute vitesse la cuisine, dans laquelle je m’assois, en regard ma mère, qui est très étonnée de mon comportement. J’enlève les plis de ma chemise de nuit noire, où Bad Girl est marqué en strass sur la poitrine, puis attrape la tartine qui vient juste de sortir du grille pain.
- Chérie, j’ai mis ton pull Ice Cream et ton slim bleu sur le porte serviette, dans la salle de bain.
- Quoi ! Protestais-je, J’en ai marre, moi, de porter depuis le CP la même tenue à la rentrée ! Cette année, je compte bien devenir la reine ! Et c’est pas avec mon look de gamine que je vais faire bonne impression.
- Bien, bien, habilles-toi comme tu veux, Helen ! Mais ne viens pas te plaindre si Caroline se plaint de ton look.
- Elle ne vas pas s’en plaindre, elle va admirer, et abandonner, répondis-je avec un petit sourire narquois.
Bien que Caroline soit ma meilleure amie, elle est devenue reine dès la 5eme, année où j’ai refusé de m’inscrire. Elle m’avait promis de m’apprendre dès la deuxième année où elle serait élue. Et je compte bien l’empêcher de gagner son titre cette année, pour cette promesse non-tenue. J’ai un mois pour convaincre les élèves de voter pour moi.
Après avoir pris mon déjeuner en quatrième vitesse, je remonte les escaliers quatre à quatre, et me dirige vers mon dressing. J’attrape une tunique blanche décolleté, et un leggins noir, ainsi qu’une paire de ballerines à talons blanc et un élastique noir. Chez moi, le top va avec les chaussures, et le pantalon avec les accessoires. Toujours. Ou presque. Dans la salle de bain, après avoir pris une bonne douche bien chaude, j’enfile la tunique (après avoir mis des sous-vêtements, bien sûr), qui a un joli décolleté plongeant, et colle bien à mes formes. (C’est-à-dire une taille de guêpe et une poitrine digne de mon âge). Puis, je mets le leggins, et chausse mes ballerines. Je regroupe mes longs cheveux blonds en queue de cheval, en laissant comme toujours les mèches de devant intactes. Puis, pour la première fois depuis mes innombrables rentrée, je me maquille. Sur mes yeux bleu azur, j’applique une légère, mais voyante couche de fard à paupière noir, ainsi que du mascara. Sur mes lèvres, je dépose du gloss rose. J’attrape mon sac de cuir blanc, vérifie que tout est dedans (Portable, Agenda de Rendez vous, Trousse à maquillage), et me prépare à sortir. Je n’ai pas de sac de cours, car on étudie sur ordinateur.
- Bonne journée ma chérie !
Lui répondant par un sourire, je prends le chemin du collège-lycée, où une nouvelle année commence.

- Salut, Helen ! M’accueille Celya, ma meilleure amie numéro 2.
- Salut, Cely ! Tu es super belle aujourd’hui ! Tu t’inscris aux élections ?
- Non, c’est pas mon truc, me répondit elle en baissant les yeux sur sa robe pourpre et son jean noir délavé. Par contre, toi, tu comptes bien gagner cette année !, continua-t-elle en fixant mon fard à paupière.
Elle me dévisagea longuement, de mes ballerines jusqu’à ma queue de cheval.
- Sa fait si bizarre de te voir sans ta tenue gamine, ma choupinette ! Entonna une voix familière.
- Caroline, salut ! Répondis-je tout en lui faisant la bise. Oui, je sais.. Ma mère n’a même pas objecté. Dis moi, c’est nouveau, cette chemise à carreau sur ce jean ? Toi qui est toujours si branchée…
- Et bien, pour tout t’avouer…
-… Je vous laisses, les filles !
Sur ces paroles, Celya nous laissa en blanc. C’est alors qu’une autre fille, une cinquième, nous interrompit , alors que Caroline allait parler.
- Les filles, vous vous rappelez, en sixième, les cours en vie de classe pour devenir une reine ! C’était trop fou !
Caroline s’en alla alors, me plantant là. Je me rappelle que en sixième, c’est bien vrai, la vie de classe se résumait à apprendre un peu tout sur les reines. C’est pourquoi on ne pouvait pas s’inscrire à cette époque là. Je rejoins Caroline, qui finalement, s’est résignée à me parler. Elle observait en silence la nouvelle troisième, une fille branchée, habillée d’un débardeur et d’une veste en cuir. Elle aurait tout de suite été élue reine, mais la première année dans notre lycée nous empêche de gagner ce rôle. Je m’apprêtais à parler à Caroline, en ce qui concernait les élections, mais la sonnerie retentit juste à ce moment là. Il est temps de rentrer en classe, et de dire si oui ou non, on s’inscrivais à la compétition. Une fois en classe, nous avons succombé au prestigieux appel, qui nous présentait tous les nouveaux élèves.

- Helena Angelica Carter ?
- Présente ! (Et bien présente, décidément !)
- Caroline Dessence ?
- Je suis là ! (D’où lui vient ce ton doux et à la fois mélancolique ?)
Et s’acheva ainsi l’appel, dans nos deux prénoms qui sonnent si bien, à la suite.. Mais voilà que sonne… L’heure de vérité..
- Et maintenant, enchaîna le prof, dites moi si vous vous inscrivez à l’élection de la reine. Caroline, étant été deux ans la reine, veux tu te réinscrire ?
Je la regarde, une lueur de défi dans les yeux. Je veux être contre elle, pour cette compétition. Je veux qu’elle m’apprenne les bons tuyaux. Elle hésita un moment, trois minutes précisément, et répondit au prof :
- Non, désolé, je ne veux pas me réinscrire.
Le choc que sa m’a fait, à moi ainsi qu’a tout les élèves ! La reine aurait pu être tant adulée, si elle était élue à la troisième année… Mais tel est le choix de Caroline. Et le professeur nous demanda, tour à tour, si nous participions au concours.


La principale nous a donné les noms des élèves qui participaient. Etonnamment, il y en a très peu. Les filles ont dues penser que Caroline allait s’inscrire, et voulaient la laisser gagner le mérite de l’école. Mais la compétition se jouait entre 9 filles (Oui, sur 12 classe, deux de chaque niveau, il n’y en avait que 9 à éliminer.) Nous sommes 360 dans ce collège-lycée, et précisément 182 filles. Mais il y a 17 filles de sixièmes, ce qui fait 165 filles à battre. Les 21 terminales ne s’intéresse plus à la compétition, et cherche à augmenter leurs études. 144 filles en tout, et neuf participantes (10, avec moi, bien sûr) ! Deux quatrième, une petite cinquième, trois secondes et trois troisième. La compétition ne va pas être difficile, cette année. Pas difficile, mais très serrée. Il va falloir faire beaucoup plus attention aux humiliations et aux rumeurs, pour empêcher les mauvais bruits, qui nuiraient à ma réputation. Un mois pour tout changer. Commençons par les rumeurs…
- Caroline, j’ai besoin de ton aide ! J’ai besoin de faire courir des rumeurs sur Stacia Fell, de quatrième B. Elle est en tête pour le moment.
- Pour le moment, c’est en fait, celle qui a le plus de chance de gagner ? Bien, voyons voir.. Elle avait des poux en sixième.. Tu peux repasser ça ! J’empêcherais les rumeurs autour de toi, et je paierais la plus grosse commère pour qu’elle taise les rumeurs à ton sujet.
Je la regarde, ébahie, les yeux grands comme des soucoupes. Caroline sacrifiait donc son rôle pour moi ? Son idée était démente, et je pris mon portable, pour envoyer un SMS à Alyssa Myrandor. Elle ne se taira jamais, pour un ragot énorme. Et c’est alors que la petite commère en question s’approcha de nous.
- Tu veux que je dises que Stacy a des poux ?
- C’est exactement sa ! Et je te donne 50 euros chaque semaine si tu promet de ne pas raconter les rumeurs qui court à l’égard d’Angel. (Je détestais que l’on m’appelle par mon deuxième nom, mai-je supportais parfois.)
- Je.. Bah euh… Bafouilla-t-elle.. C’est d’accord ! A plus, les filles.
Dans un élan de joie, je saute dans les bras de Caroline. Elle a très bien compris le message, je la remercie pour ce qu’elle fait pour moi. En tournant la tête, je m’aperçois que des garçons nous regarde. Je leur fait un clin d’œil, il me le rendent en sourires puis partent, l’air content. C’est alors que des voix nous viennent de derrière….
- Tu as entendu sa ! Stacia à des poux ! Je savais qu’elle en avait en sixième, mais maintenant !
- Elle à vraiment plus de chances de gagner le concours ! Qui voudrait se frotter à une étudiante pouilleuse ?
Nous éclatons de rire, moi et Caroline. A entendre ces deux secondes, la rumeur à déjà commencé de tourner. Mais espérons que l’on ne cherche pas à nuire ma réputation ! Je veux être reine, et je le serais.

En rentrant d’une longue journée de travail, de rédaction plus précisément, je pense à tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Le choc d’entendre que Caroline, ne participait pas à la compétition, la rumeur lancée, la rédaction portant sur le thème de la royauté.. Tout cela semblait si irréel.. Mais il advenait déjà une chose : Stacia n’était plus en tête, et c’était au tour d’Honor de perdre sa place. Je sais que Caroline m’aidera, et que j’ai un mois pour me montrer digne du titre. Mais je ne savais pas quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur moi..
- Maman, je suis rentrée !
- Déjà ? Je te croyais chez Caroline, le lundi soir… Enfin, ce n’est pas grave ! J’imagine que vous vous êtes disputées à propos du titre, n’est-ce pas ? Proposa ma mère, toujours si gentille avec moi. Après tout, ce n’est pas bien de vouloir piquer le titre d’une amie, lorsqu’elle va être enfin respectée..
- Maman, Maman, tais toi donc ! Il ne s’est rien passé entre elle et moi ! Elle me laisse le titre et ne s’est pas inscrit à la compétition. Ah oui, demain, je sèche les cours, je préférais te le dire. Sa m’apportera de la réputation, et aussi, j’irais faire du shopping.
- Chaque année, tu sèche les cours une fois et j’accepte. Mais tu ne deviendras pas reine, si tu dois devenir une très mauvaise étudiante ! Tu as le Brevet cette année, jeune fille !
- Et en réussissant le brevet tout en étant Reine, je passerais pour une parfaite jeune fille.. De toute manière, je m’en fous ! Je peux sécher toute l’année si sa me chante !
- Pas question, me répondit ma mère, d’un ton sévère. Tu iras en cours demain, et si tu ne m’obéis pas, j’irai voir la principale pour qu’elle te retire de la compétition. Tu est prévenue, Helena, et tu n’auras pas de deuxième chance. Maintenant, va dans ta chambre ! Continua-t-elle, en pointant l’escalier du doigt.
Sans chercher à répondre, je monte dans ma chambre, toute souriante. Une fois dans la compétition, on ne peut pas abandonner, c’est totalement impossible. La preuve, c’est que je sècherais les cours demain.
Après avoir pris ma douche et avoir enfilé ma chemise de nuit blanche D&G écrit sur la poitrine, en strass, toujours, je me plonge sous ma douce couette en prenant mon Iphone posé sur la table de chevet. Et j’écris à Caroline, comme chaque soir, sauf qu’aujourd’hui, je ne lui dit pas tout simplement « On se rejoint devant la grille ? » :
Demain à 13h à la fontaine, prends de l’argent avec toi, on va faire du shopping. Bsx et a demain.
Puis, je repose mon portable, j’éteins la lumière, et plonge dans un profond sommeil. Sauf qu’au bout d’une heure, je me réveille. Ce qui est très rare chez moi. J’essaie de me rendormir, en vain. Ma mère est déjà couchée, alors je profite de descendre au salon, et d’allumer l’ordinateur. Sur Internet, je vais sur le site du bahut. Il y a le Classement des Reines, classement qui change dès que quelqu’un fait un vote. Comme j’ai constaté, les votes pour Stacia ont baissés de 85% depuis cet après midi. Je suis en 7eme position, une cinquième derrière moi, et je constate qu’Honor à pour le moment une grande côte. Mais c’était trop facile, le coup de Stacia. Elle est très sensible, rapidement influençable. Tandis que notre belle Honor à un fort caractère, ce qui pourrait poser problème, lorsque nous essayerons de la mettre hors jeu. Il nous reste 30 jours, pour me monter le plus haut possible.
Pour l’instant, tentons de dormir. Et peut être, de faire un beau rêve.

Mardi 3 Septembre, 6 h 30

Quel étrange rêve ! J’avais une couronne sur la tête, et le beau Matt s’intéressait à moi. Je me voyais d’abord faire du shopping avec Caroline, et acheter un débardeur blanc aux bordures de dentelle, une tunique noir faite spécialement pour le top, avec un décolleté plongeant jusqu’au nombril, un jean slim gris délavé, et de grandes bottes noires à talons aiguilles. Puis, en sortant du magasin, nous croisions Matt et sa bande. celui-ci m’attrapa la main, et me conduisit dans un coin, à l’écart. Et là, il me proposa, de sortir avec lui. Le PLUS BEAU MEC DU LYCEE ! Youpiiiii !
Puis, Caroline me tirait vers une boutique de robe, et j’en choisi une longue, blanche, étincelante, une jambe laissée « à l’air », collection Armani Privé. Pour le bal.
Quel étrange rêve !
Et dire que je pourrais devenir la reine du lycée, en trouvant ces vêtements.. Collection Limitée chez Jeune & Jolie, Le Magasin, pas le Magazine !

12h12. Je tombe pile sur une double heure. J’ai moins d’une heure pour me préparer. Et être belle ! Pour ce jour chaud de septembre, un débardeur rouge foncé avec un minishort en jean. Et des escarpins rouges assortis à mon débardeur, en guise de chaussures. En passant devant la boîte à bijoux, j’observe longuement un collier. Une chaine en argent, avec une grosse perle qui trône au milieu. Et le bracelet assorti, avec en argent toujours, le mot « Je t’aime Helen » . Les larmes coulent sur mon visage que je tiens entre mes mains. Mes sanglots m’envahissent, puis je me rappelle qui m’a offert ces bijoux. Cameron Espellia. Une très belle fille, qui me ressemblait, en brune. C’était ma confidente, ma meilleure amie. Mais elle est partie, un jour, renversée par son car. C’est là que Caroline et moi sommes devenues inséparables, les meilleures amies au monde.
C’était un jour, en CM2, nous rentrions de l’école. On ne cessait de discuter, et il nous fallait traverser beaucoup de route, avant d’arriver au grand parking Winsberg. Mais lorsque nous sommes passées devant l’abri bus, un car à surgi, et Cameron, qui dansait en nous racontant des anecdotes, se plaça juste devant. Et le car la frappa, la propulsant plus loin sur le parking. Nous nous sommes précipitées sur elle, nous et le chauffeur de car, ainsi que quelques curieux, qui avait sortis leur portable pour appeler les secours. Et nous l’avons suivie à l’hôpital, pour que l’on nous annonce son décès.
Les larmes perlaient sur mes joues, et j’étais soulagée de ne pas avoir encore mit de maquillage. Dans la salle de bain, je passa un grand coup de gant de toilette, plein d’eau gelée, sur mon visage. Il faut que je me calme. Je ne veux pas que Caroline repense à ces horribles moments. Je maquille mon visage triste, puis attrape mon sac et m’en va à la fontaine. Sur le chemin, je ne peux m’empêcher de repenser à cet étrange rêve. Est-ce que je pouvais prédire certaines choses ? Devant la fontaine, Caroline m’attend, un grand sourire aux lèvres. Sans me laisser le temps de lui dire bonjour, elle m’attrape par le bras et m’emmène vers le magasin Jeune & Jolie.
- Je dois te dire quelque chose ! Il y a une collection limitée chez J&J ! C’est génial ! M’annonce t’elle, au bord de l’évanouissement.
Et c’est dans les rayons, que je m’aperçois que mon rêve était une réalité. Tous les beaux vêtements sont là. Ce rêve.. Une réalité.. C’est vraiment dingue ! Je ne m’attarde pas, je prends tout ce que j’ai vu, pour attraper la belle robe que j’ai vu en rêve. Caroline me regarde avec des yeux écarquillés, mais me sourit tout de même.

Et bien, c'est vrai, mais elle va se radoucir au fil du temps :)
Mais j'ai vraiment voulu rentrer dans le détail, car beaucoup de jeunes sont comme sa, enfait.
Le concept m'a bien plu, au départ, j'ai continuer sur cette voie.
En plus, j'ai imaginer quelque chose de pas mal pour le couronnement de la reine !
Vous verrez sa plus tard :)

J'adore Housy <3
Cestains nom sont maid in Journaal d'un vampire ^^
J'ai hâte de lire la suite :)

Enfait, , je ne connaissais pas Le Journal d'Un Vampire lorsque j'ai commencer Queen.
Depuis, je l'ai carrément dévoré, cette trilogie :)

• Le quatrième sort en septembre, et début 2011, le cinquième ^^ Allez voir mon petit sujet là dessus ...

J'y travaille depuis hier, sur ce fameux chapitre II :)
- Je ne l'avais pas commencer ^^' -
Il est moins long que le premier et se termine en suspens ! A vous de voir !

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Chapitre II : Une mère ingrate, déceptions et douleurs.

Evidemment, résister à la tentation serait idiot. Saisissant mes billets de 50€, je prends la robe, d’autres vêtements et je file. En fait, malgré tout, j’ai toujours l’image de Cameron en tête. Elle était vraiment géniale, avec tout plein d’idées en tête.. Elle m’a appris à jouer de la guitare, à chanter, à danser… En fait, c’est dire qu’en matière d’art musical, elle m’a tout appris…. Mais, au fait, et mon rêve ? Où était le beau mec qu’on m’avait prédit ? Tout à coup, je l’aperçois. Entrain de baver d’envie devant le magasin de lingerie. C’est d’un puéril…
- Houhou, Helenaaaaaaaa !
Je me tourne vers Caroline, qui commence à sérieusement s’inquiéter.
- Depuis tout à l’heure, tu es dans tes pensées, qu’est-ce que tu fais ! Tu as une compétition à gagner, je te rappelle !
Mais cette compétition, avais-je vraiment envie de la gagner ? Ou n’étais qu’un prétexte prétentieux pour me venger d’une promesse trahie dont Caroline avait eu des raisons ? C’est alors que je tombais à genoux, en sanglots, sur le trottoir. Caroline ne savait pas quoi faire, et je pleurais de plus belle. Etais-je donc si horrible ? Il fallait que je me ressaisisse..
- Ho, Helena, qu’est-ce qu’on va dire de toi si quelqu’un raconte que tu pleure en regardant un garçon sur le trottoir. Si c’est pas pour toi que tu gagnes, fais le pour moi !
C’est le genre de paroles qui redonne du punch à tous ceux qui l’entendent. De toute manière, j’ai maintenant une raison de gagner. Avec ma fichue prétention mise de côté.
- Ah, bon, je dois te laisser ! A plus !
Je l’entend s’éloigner, ses talons claquant sur le trottoir désert. En me relevant, j’aperçois ses longs cheveux noirs flotter au vent. Et je souris. Je pars dans la direction opposé, en me séchant les yeux. Il doivent être noirs de mascara coulants. L’horreur à l’état pur. Faite que personne ne me croise !
Justement, personne ne m’a croisée. Qu’aurais t-on dit de moi si on m’avait vue avec un maquillage gâché ? Surement pas du bien. En ouvrant la porte, j’aperçois ma mère, aussi calme que lorsqu’elle est malade. Avec de la colère dans les yeux. Mais elle ne me dit rien. Pour éviter de me prendre un savon, je monte rapidement dans ma chambre, pour m’essuyer le visage et me démaquiller. Il n’est que 17h, et je suis déjà en chemise de nuit. En ce moment, je n’ai pas les idées claires. Ou même.. Je suis dans une confusion extrême. Devenir reine, pour Caroline. Tel est mon but. Quoique.. Je le fais un peu pour moi aussi !

19h30 - Je me réveille en sursaut, et aussi en sanglots. Il ne faut pas que ça devienne une habitude, de pleurer dès que je me sens déroutée. Mais si je vais voir un psy, je peux dire adieu à ma fierté. Et adieu au titre de reine, aussi. Raaah, pourquoi la prétention fait parti de mon caractère, bon sang ! C’est pas commun, ce genre de truc ! Je prends ma tête entre mes genoux et fait le vide. Je me calme, pas à pas. C’est alors que je me lève, tout sommeil mit de côté. Je descend lentement les escaliers, et je vois sur le canapé… Ma mère et la mère de Cameron.
- Vous savez, quand j’ai perdu Cameron, ça a été terrible.. Mais quand je suis retombée enceinte, c’était comme un soulagement. On vient d‘apprendre que c’est une fille, en plus.
- Comme tu dois être excitée et bouleversée à la fois..
- Non en fait. La fille que je porte dans mon ventre s’appellera Cameron. J’oublierais celle qui a été ma fierté, je miserais tout sur celle là.
Et moi de descendre et de m’interposer violemment.
- Quoi ! C’est vraiment dégueulasse, ce que vous faites ! Cameron, c’était notre amie et c’était votre fille. Comment pouvez vous la remplacer par un gosse qui lui ressemblera surement en rien ? J’ai jamais vu pareille traitresse, criais-je sans prendre compte des regards noirs de ma mère. SORTEZ DE CHEZ NOUS !
Madame Espellia se leva, s’avança vers moi. Je reçus une gifle comme jamais je n’en avais eu. La douleur s’affichait clairement sur mon visage. Pas celle de la gifle. Celle de savoir que Cameron allait être effacée de la mémoire de sa mère. Ma mère ouvrit la porte, et Katia (Mme Espellia) s’en fût. Elle avait été d’accord avec moi, pour une fois. C’est rare, venant de ma mère. Je remonta aussi vite que j’étais descendue. Si j’avais été seule, j’aurais surement hurlé ma rage. Évidemment, je ne l’ai pas fait. Je me suis recouchée, tremblante, sans trouver le sommeil.

Ce matin semble être le dernier de ma vie. Les évènements de la veille me bousculaient douloureusement, et la trace rouge montrait même des marques de sang. J’imagine que même avec du fond de teint, cela ne passerais pas inaperçu. Tant pis, j’expliquerais tout. Enfilant une robe bleu foncée, courte, sur un mini short en jean, je pensais à Mme Espellia. J’avais en moi une peine qui me torturait mentalement. Sa faisait dans ma tête un cocktail de problèmes, un filtre de désespoir.
Ma mère était toujours silencieuse, dans le salon. Lorsque je sortis, je n’eus même pas le droit à un « au revoir ». J’ai mal à la joue, les larmes troublent ma vue, roulent sur mes joues. J’ai toujours cette sensation de vertige, comme si je vais m’évanouir. Devant le lycée, je m’appuie contre la grille, m’essuie les yeux. Je prends mon mascara, et après m’être rapidement démaquillée les yeux, j’en repasse une couche. Personne ne s’étonne de me voir me maquiller. Tout le monde, par contre s’inquiète de la marque qui trône, tel une sorcière, sur ma joue. C’est alors que j’aperçois Caroline, joyeuse comme à son habitude. Ce n’est qu’elle titube en voyant ma joue.
- Ta mère t’a passé un savon pour avoir séché ?
Ne pouvant parler, je secoue ma tête. J’attrape mon portable et raconte ce qui s’est passé la veille. Je l’envoi à toutes les amies de Cameron. A la psy du lycée, aussi. (J’ai son numéro car ma mère à tenu à ce que j’ai quelqu’un à qui parler en cas de dépression). Tout le monde, est fou de rage. Ce qui passe près de moi me soutiennent, savent à quel point c’est dur.
- C’est pas la gifle qui te fait mal, c’est-ce qu’à dit Katia, c’est sa ?
J’acquiesce, toujours avec cette impression de vertige. Honor, l’une des amies de Cameron, à filé directement chez la psychologue. Beaucoup trop sensible, d’après Caroline. C’en est fini de son titre de reine, finalement. Si j’étais moins prétentieuse, j’aurais fait pareil. C’est alors que mon impression de vertige devient une réalité. Le sol se dérobe sous mes pieds, tout devient noir autour de moi, je tombe. Et Caroline me rattrape juste avant que ma tête n’atteigne le dur sol du trottoir. Je crois.
Pas besoin de me demander où je suis. Sans doute l’infirmerie, sa me semble même évident. Ne reste plus qu’à savoir si mon état de santé est normal.
- Ce n’est qu’un gros coup de fatigue. Et des évènements l’ont sans doute chamboulée au point de la déprimer, mentalement de moins. Elle n’a pas réussi à se calmer, la tension est montée, elle s’est évanouie, énumère clairement Mme. Lishno, l’infirmière de l’école.
J’ouvre les yeux, un peu plus détendue. Caroline est assise sur une chaise, presque au point de pleurer. Sa paraît dingue, mais je n’ai plus qu’en moi un vide, un silence qui me détend. Même penser aux évènements de la veille ne me fait rien. Je suis calme, tranquille. Caroline regarde alors mon portable, lisant des SMS à haute voix. Des messages de soutien, entre autres. Je me sentais aimée. Caroline m’annonça aussi que j’étais première dans le classement des reines.
- C’est.. Vraiment.. Génial !
J’avais retrouvé de l’enthousiasme. Prochaine mission ? Tenir 27 jours sans retomber dans les 4-5 eme du classement… Je crois que je vais devoir vivre avec cette prétention. Bah, tant pis, je m’en fous !
- Tu as l’air contente, qu’est-ce qui se passe ? Demande l’infirmière, qui vient d’entrer dans la pièce.
- Oh, vous savez, c’est des trucs de filles !
Caroline et moi éclatons de rire, sous un regard étonné de l’infirmière, qui hausse les épaules et s’en va, silencieuse.
C’est alors qu’une jeune fille entre dans la pièce, tombe à genoux, en sanglots.

Bon on est dans la parti jeunesse et en effet on sent que ce que tu écris là est pour la jeunesse. L'histoire de la lycéenne ( probablement américaine ) qui souhaite être reine du lycée est un classique du genre. Je dois dire que le vocabulaire et le style sont adpaté. MOi personellement je ne suis pas fan, mais c'est parce que je n'aime pas ce genre d 'histoire là en général. Alors juste quelques incohérences et choses bizarres : • Elle se met à pleurer d'un coup au milieu du magasin ( soit elle est bipolaire, soit il faut qu'elle passe d'abord par un état de tristesse et parle avec son ami avant de fondre en larme )
• Elle se prend une gifle super forte pour que la marque soit encore là le lendemain, c'est tout de même peu probable.
Enfin voilà pour mon avis.

-> Entretemps, elle est sortie du magasin n_n"
"C’est alors que je tombais à genoux, en sanglots, sur le trottoir."
Enfait, elle en peut plus, parce qu'elle ne sait plus pourquoi elle doit gagner la compétition.
-> J'aurais du faire un portrait de la mère de Cameron d'abord.
( Dans le salon, je l'a reconnue. Elle était grande, mince, toujours habillée dans son style un peu gothique. Un corset noir, une jupe noire, des jarretelles noires..Et de longs gants, noirs, entourés de bandes métalliques. Pourquoi cette femme m'inspirait si peu confiance ?)
J'ai supprimé cette partie là après, en fait.

C'est pas mon histoire préférée non plus, mais j'aime bien continuer ce que j'ai commencer, donc..

Einceinte de quelques jours seulement =)
Je me mets bientôt à la suite !

Coucou, alors moi franchement j'adore ton histoire ! Et j'accroche ^^ J'aime beaucoup l'histoire avec la mère de

Cameron et le conflit qui donne du piquant et de l'émotion dans l'histoire de mon point de vue. L'histoire est assez sympathique et je dois dire que j'attends la suite avec grande impatience :D